Études et recherche

Autoproduction musicale

Etude exploratoire sur l’autoproduction des artistes de la musique

Ministère de la Culture et de la Communication. Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) et Direction générale de la création artistique (DGCA).

Méthodes : méthodes qualitatives

mars 2018

 

févr. 2019

Cette étude vise à mieux comprendre ce que recouvre l’autoproduction musicale aujourd’hui : son ampleur, ses modalités de mise en œuvre concrète et les caractéristiques des artistes autoproduits.

Cette étude qualitative s’appuie sur une analyse documentaire et des entretiens menés avec des professionnels de l’industrie de la musique et du spectacle vivant, mais également avec des artistes autoproduits.

Si l’autoproduction n’est pas un phénomène nouveau, on assiste à une extension de l’autoproduction de musique enregistrée au début des années 2000. Dans ce contexte, l’étude montre que l’autoproduction de musique enregistrée et de spectacle a un impact à l’échelle du secteur musical, d’une part, et à l’échelle des artistes de la musique, d’autre part.

A l’échelle du secteur musical, on observe l’évolution du métier des producteurs phonographiques dans l’industrie musicale d’une part, et la constitution d’un écosystème de prestataires et de partenaires pluriels autour des artistes d’autre part. On assiste à une amplification des offres d’accompagnement proposées par les majors et les gros labels indépendants qui se sont adaptés aux récentes mutations, mais aussi à l’émergence de nouveaux prestataires de l’accompagnement des artistes, le plus souvent atomisés et spécialisés.

A l’échelle des artistes autoproduits, on constate des motifs d’entrée dans l’autoproduction de musique enregistrée ou de spectacle assez divers. Alors que les artistes émergents et ceux dont la carrière est en déclin présentent cette situation le plus souvent comme une contrainte, l’autoproduction est un choix revendiqué pour une partie des artistes repérés par le public et les professionnels de la musique. La capacité à faire face aux difficultés – juridiques et administratives, économiques et sociales, techniques et artistiques – spécifiques à l’autoproduction dépendra ensuite des niveaux de ressources, très variés, dont les artistes disposent (compétences, financements, réseaux).

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